Foire aux questions techniques

Voici quelques-unes des questions posées le plus souvent à notre Service technique.

Questions fréquentes

Vous trouverez ici tout ce que vous devez savoir sur le Code de construction du Québec et sur son application.

Afin d’éviter des problèmes potentiels de condensation, de surchauffe et d’usure prématurée du revêtement de toiture, il est primordial de bien ventiler le comble.

Fiches techniques : Simples, pratiques et gratuites, nos fiches techniques sont des outils de premier plan. Élaborées par les experts de notre Service technique, elles sont mises à la disposition des membres de l’APCHQ tout à fait gratuitement.

Fiches des points de contrôle : Le Recueil des points de contrôle est un guide pratique conçu par notre Service technique. Cet outil de contrôle de la qualité vous permet de superviser efficacement les différentes étapes d’un chantier.

Toutes les questions

Questions générales

Oui. Sauf s'il y a présence d’une porte menant directement à l’extérieur, le CCQ (2015), à l’alinéa 9.9.10.1.2) a), mentionne que la fenêtre servant de moyen d’évacuation pour une chambre doit offrir une ouverture dégagée d’une surface d’au moins 0,35 m² (environ 3,8 pi²) sans qu’aucune dimension ne soit inférieure à 380 mm (environ 15 po).

Non. Le contact de l’aluminium avec le bois traité peut entraîner la corrosion galvanique du placage d’aluminium et non le pourrissement de la colonne de bois.

Le bois est traité au cuivre alcalin quaternaire (CAQ) ou à l’azote de cuivre (AC). C’est ce cuivre contenu dans le traitement du bois qui, lorsque mis en contact direct avec l’aluminium dans un environnement contenant de l’humidité, provoque une réaction entraînant la corrosion galvanique.

Si vous voulez recouvrir le bois traité d’aluminium, assurez-vous d’intégrer un matériau séparateur de polyéthylène ou de polyoléfine.

Oui. On serait tenté de penser qu’un mélange de béton peut servir à bien des usages, car après tout c’est du béton! Mais non, il existe bel et bien une classe de béton « R », pour résidentiel.

La classe « R » s’applique aux constructions en béton non armé destinées aux constructions résidentielles et aux petits bâtiments régis par la partie 9 du CCQ 2015. On trouve trois sous-catégories à la classe « R » :

  • R-1 : utilisée pour les semelles de murs, les colonnes, les foyers et les cheminées.
  • R-2 : utilisée pour les murs de fondation, les poutres sur le sol, les piliers, etc.
  • R-3 : utilisée pour les dalles intérieures sur sol (non exposées aux cycles de gel et dégel).

Ces trois sous-catégories requièrent minimalement une cure de base de type 1.

À noter que la classe d’exposition C-2 se situe également dans l’usage résidentiel et des petits bâtiments (partie 9 du CCQ 2015). Cette classe vise des ouvrages comme les balcons, les trottoirs et les dalles de garage. Elle requiert une cure supplémentaire de type 2.

Oui. Les arbres étant des organismes vivants, ils ont besoin d’eau pour survivre et croître. Si les précipitations ne suffisent pas à combler ce besoin en quantité suffisante, les racines tireront l’eau directement du sol. 

L’eau ainsi extraite d’un sol dont le volume varie en teneur en eau (principalement l’argile) provoque des mouvements différentiels dus aux changements volumiques du sol. Notez que le sol de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent est composé d’argile à environ 70 %. Il est donc important de savoir à quelle distance des fondations peut être positionné un arbre et quelles espèces sont les plus appropriées.

Oui. « MR » désigne la résistance à l’humidité, ou le taux d’absorption d’eau selon la masse du matériau. Les carreaux de porcelaine sont des carreaux entièrement vitrifiés, dont le taux d’absorption d’eau est moindre que 0,5 %. Ils sont donc de type « MR1 » et sont habituellement résistants au gel.

Vérifiez les résultats de la résistance à l’humidité des carreaux choisis auprès du manufacturier.

Non seulement les deux conditions doivent-elles être présentes, mais il existe deux types de processus qui entraînent le développement des dépôts d’ocre.

Le processus chimique : Le fer soluble contenu dans le sol se dirige vers le tuyau de drainage par les eaux souterraines. Par la suite, les particules ferreuses s’oxydent au contact de l’air et deviennent solides, pour former une boue orangée, causant le colmatage du drain.

Le processus biologique : Les microorganismes présents dans le sol saturé d’eau extraient l’oxygène du fer, créant ce qu’on appelle des ions ferreux. Ce sont ces ions ferreux qui voyagent dans le sol, entraînés par l’eau de drainage jusqu’au drain de fondation. En s’oxydant au contact de l’air, ils causent le colmatage du drain.

Pour l’ensemble du Canada, le CNB est d’abord écrit en anglais et ensuite traduit en français. Toutefois, c’est beaucoup plus complexe au Québec puisque qu’en plus du CNB, il y a le CCQ (Code de construction du Québec), qui est rédigé à partir du CNB.

Au Québec, le Chapitre I - Bâtiment du Code de construction du Québec (CCQ) est d’abord rédigé, voté et adopté en français, puis traduit en anglais. Ainsi, au Québec, c’est la version française qui a préséance sur la version anglaise advenant une divergence entre une partie du contenu des deux versions.

Comme expliquée dans la chronique « [LIEN]L’efflorescence est en effervescence », l’efflorescence se traduit par des traces de couleur blanches qui apparaissent sur la maçonnerie exposée aux intempéries. Ce sont les sels solubles qui migrent avec l’humidité et qui réagissent aux composés alcalins du ciment.

Quant à lui, le degré d’efflorescence est généralement plus fort en hiver qu’en été, en raison du degré de migration d’humidité dans l’enveloppe. De plus, le degré d’efflorescence est également plus présent sur la façade nord, puisque celle-ci reste généralement plus mouillée.

Le degré d’efflorescence est également plus présent après l’érection du parement, puisque les sels contenus dans les matériaux de maçonnerie sont encore présents.

Finalement, le degré d’efflorescence est beaucoup plus fort avec l’usage de ciment à chaux, plutôt que du ciment portland, puisque la chaux absorbe plus d’humidité.

Non. En plus d’offrir une protection contre la pluie et les vents, elle contrôle les gains et les pertes de chaleur, elle contrôle la migration de la vapeur d’eau, en plus de permettre la pénétration de la lumière naturelle et de la ventilation. De plus, l’enveloppe du bâtiment peut aussi jouer un rôle structural puisqu’elle est autoportante.

Oui. L’aspiration de l’eau par capillarité, ou par la différence de pression, est interrompue par la chambre de pression d’air (mieux connue sous le nom « d’espace d’air »), produisant un écoulement de l’eau vers le bas, sur la face extérieure de la cavité. Ainsi, l’eau peut s’échapper de l’enveloppe du bâtiment par les chantepleures.

Non. L’échappée d’un escalier doit être mesurée à partir de la tangente des nez de marches sur la longueur libre de l’issue, incluant les éléments bas comme les appareils d’éclairage ou les têtes de gicleurs.

Selon l’article 9.8.2.2. du CCQ 2015, l’échappée d’un escalier doit être d’au moins 2 050 mm (6 pi 9 po), sauf pour un escalier ne desservant qu’un seul logement. Dans ce cas, l’échappée doit être d’au moins 1 950 mm (6 pi 5 po).

Oui. Les épingles de l’appareil doivent se trouver dans le même sens que le grain du bois, soit parallèlement. La lecture peut différer et par conséquent être erronée si l’appareil est piqué perpendiculairement ou diagonalement au sens du grain du bois.

  1. Il possède une faible perméabilité à l’air (inférieure à 0,02 L/s/m² à 75 Pa [voir les fiches techniques des fabricants pour connaître la perméabilité du matériau]).
  2. Il est continu (attention aux jonctions, surtout des fenêtres).
  3. Il est flexible où cela est nécessaire afin de suivre les mouvements du bâtiment.
  4. Il est assez rigide pour résister aux charges dues au vent.
  5. Il doit être durable.

Exemples de matériaux pouvant faire partie du système d’étanchéité à l’air :

[IMG](MATÉRIAUX    L / (s* m²) à 75 Pa
Isolant de fibre de verre    Très élevée
Polystyrène expansé 1 po    0,0214
Plaque de plâtre ½ po    0,0196
Panneaux de copeaux 7/16 po    0,018
Polyoléfine (membrane de revêtement intermédiaire)    0,005 à 0,013
Polystyrène extrudé 1 po    Négligeable
Polyisocyanurate    Négligeable
Polyuréthane    Négligeable
Polyéthylène    Négligeable)[/IMG]

Note : Le gypse est le matériau de référence. Tout matériau plus étanche à l’air que le gypse sera reconnu comme étant un matériau pare-air.

La pente doit être inférieure ou égale à 4.5/12.

  1. Optimisation de l’isolation de l’enveloppe du bâtiment en minimisant les ponts thermiques.
  2. Optimisation de l’étanchéité à l’air afin de réduire les pertes de chaleur dues aux fuites d’air.
  3. Système de ventilation mécanique performant et calibré en tenant compte des besoins réels du bâtiment.
  4. Étude de l’orientation du bâtiment en concordance avec la dimension et l’emplacement des fenêtres afin d’optimiser l’apport de chauffage passif par les rayons du soleil.
  5. Récupération de la chaleur de l’air dégagée par les appareils mécaniques.

Le cumul de ces cinq stratégies vise à réduire la demande en énergie du bâtiment à un point où les sources d’énergie internes (les occupant·e·s et les pertes de chaleur provenant des systèmes mécaniques) peuvent représenter jusqu’à 40 % de l’énergie de chauffage d’entrée requise.

Parce que l’humidité contenue dans l’air est transportée par les mouvements d’air de l’intérieur. S’il y a un pare-vapeur des deux côtés du mur, l’humidité chaude de la pièce entraînée dans le mur ne parviendrait pas à s’échapper vers l’extérieur, où l’air est plus sec et plus froid. Cela créera des dommages considérables à l’intérieur de l’enveloppe du bâtiment.

À un manque d’adhérence.

Lorsque la pose des bardeaux d’asphalte est faite par temps froid, à la fin de l’automne ou au début de l’hiver, la bande adhésive est peu ou pas exposée à la chaleur. Par conséquent, la colle de la bande adhésive est moins active et l’adhérence des bardeaux est réduite. Résultat : les bardeaux seront facilement soulevés par le vent et, éventuellement, être arrachés de la toiture.

Il est possible de réduire la formation de condensation sur le vitrage d’une fenêtre de trois façons.

Tout d’abord, souffler de l’air chaud sur la surface vitrée de la fenêtre est une très bonne façon de réduire la condensation sur le vitrage. Il est également possible de réduire l’humidité relative de la pièce, ce qui réduira de façon considérable la condensation.

Finalement, il est possible d’augmenter la résistance thermique de la fenêtre en la remplaçant par une plus performante, ou encore en comblant les vides possibles entre la fenêtre et l’enveloppe du bâtiment par un isolant de type polyuréthane giclé.

Les valeurs R et RSI sont des unités qui représentent les valeurs thermiques des matériaux. Plus les valeurs R ou RSI sont élevées, plus les matériaux sont efficaces pour empêcher la chaleur de pénétrer.

Toutefois, la différence entre les deux est que la valeur R correspond au système impérial, alors que la valeur RSI correspond au système métrique (système international).

Pour convertir la valeur R en valeur RSI, il faut multiplier la valeur R par 0,1761.

Pour faire la conversion inverse, on divise la valeur RSI par 0,1761 afin d’obtenir la valeur R.

Du côté sud.

Un maximum de fenestration plein sud permettra un apport d’énergie solaire passive. En période hivernale, le soleil du midi est plus bas qu’en période estivale. Ainsi, ses rayons traversent directement le vitrage pour réchauffer les pièces.

Les fenêtres localisées au sud devraient posséder un coefficient d’apport par rayonnement solaire (CARS) de 0.50. Par exemple, le verre sans pellicule Low-E (basse émissivité), possède un CARS de 0.90. Plus le coefficient est élevé, plus grand sera l’apport solaire. 

À l’inverse, les fenêtres situées du côté nord n’apporteront aucun apport énergétique passif puisque les rayons du soleil ne parviendront jamais à traverser le vitrage. De ce côté, les fenêtres représentent plutôt une perte énergétique. C’est pourquoi le vitrage devrait être muni d’une pellicule Low-E et d’un CARS plus faible, pour conserver la chaleur à l’intérieur.

Le choix et l’analyse de la fenestration peuvent s’avérer d’une importance considérable pour maximiser l’efficacité énergétique d’un bâtiment et le confort des occupant·e·s.

Le chlorure de sodium (NaCI). 

Contrairement au chlorure de magnésium (MgCI2), au chlorure de calcium (CaCI2) et à l’acétate de calcium de magnésium (CaMg2(CH3C00)6) qui peuvent causer la détérioration des surfaces, diminuer la résistance en compression et le module d’élasticité du béton, le chlorure de sodium (NaCI2) est moins dommageable pour le béton.

Cependant, lorsqu’utilisé en grande quantité, il peut entraîner des dommages considérables. À l’état liquide, les sels entrent par les pores du béton. Une fois revenus à l’état solide, ils exercent une pression suffisante pour provoquer l’écaillement des surfaces.

En conséquence, il est préférable d’utiliser des produits abrasifs comme le sable ou la pierre. Advenant qu’un produit de déglaçage soit requis, il est judicieux de l’utiliser en petite quantité.

Elle est au maximum de 1/4 (25 %) de la hauteur de la solive.

Effectuer des trous dans une solive de façon aléatoire, ce qui est contraire aux tolérances prescrites, en diminue grandement sa performance structurale.

Par exemple, dans une pièce de 2 po x 10 po (38 mm x 235 mm), le diamètre maximal permis est d’environ 2 5/16 po (58 mm) alors que pour une pièce de 2 po x 8 po (38 mm x 190 mm), le trou maximal permis est d’environ 1 7/8 po (48 mm).

De plus, aucun percement ne peut être exécuté à moins de 2 po de l’appui de la solive.

Bref, contrairement aux poutrelles de plancher, les solives tolèrent très peu les percements. Si les charges ont été calculées sans tolérances, cela engendrera des conséquences structurales considérables.

L’indice d’humidité ou IH, tel que nommé dans le Code, indique la charge d’humidité imposée par le climat d’une région sur les bâtiments.

Dans la partie 9 du Code « Maisons et petits bâtiments », on utilise l’IH pour définir les seuils minimaux acceptables que doit rencontrer le système d’étanchéité des murs face aux précipitations.

L’IH est calculé selon deux facteurs : l’indice de mouillage (IM) et l’indice d’assèchement (IA).

Basé sur la quantité de précipitations annuelle régionale, l’IM tient compte de facteurs comme la pluie, la vitesse et la direction du vent, les bâtiments adjacents, la végétation, la topographie et autres facteurs susceptibles d’exercer une influence considérable.

Pour sa part, l’IA prend en compte la température et l’humidité relative de chaque localité afin de définir la capacité d’assèchement de l’air ambiant.

Ainsi, on peut rapporter les valeurs efficaces moyennes de l’IM et de l’IA pour établir les limites de protections acceptables contre les précipitations.

Donc, plus l’IH est élevé dans une zone, plus les matériaux risquent d’être fréquemment mouillés ou prendre plus de temps à sécher.

Non. Le tuyau vertical de drainage de la margelle doit se prolonger jusqu’au remblai granulaire qui recouvre le tuyau de drainage des fondations (le drain français), mais il ne doit pas être raccordé au tuyau de drainage des fondations pour éviter de surcharger le drain de fondation et d’y amener des débris pouvant créer un bouchon et bloquer le conduit.

5 mm (environ 3/16 po). Référence : Article 9.20.13.6. 2), Fiche technique S1-02 Solin de maçonnerie – Base du mur

Parce que les montants de 2 po x 6 po permettent de mettre 5,5 po d’épaisseur de laine isolante dans la cavité du mur.

Il faut remonter à 1983 pour comprendre pourquoi nous utilisons des 2 po x 6 po comme structure des murs extérieurs.

L’année 1983 marque l’arrivée du Règlement sur l’économie d’énergie qui exigeait un minimum de R-20 aux murs extérieurs.

Pour atteindre cette nouvelle exigence, l’industrie du bois soutenait qu’il fallait augmenter l’épaisseur de la cavité afin de permettre la mise en place de 5,5 po de laine isolante. Ainsi, il fallait remplacer les colombages de 2 po x 4 po, jusqu’alors utilisés dans l’industrie et qui ne permettaient de mettre que 3,5 po de laine, par des colombages de 2 po x 6 po, ce qui permettait du même coup d’écouler plus de bois.

L’industrie du bois avait su convaincre l’industrie de la construction de passer des 2 po x 4 po aux 2 po x 6 po. C’est pour une raison historique et non technique que nous utilisons des montants de 2 po x 6 po pour ériger les murs extérieurs de nos habitations.

Œuvrant au sein du Conseil national de recherches du Canada (CNRC), le Centre canadien des matériaux de construction (CCMC) est un service d’évaluation pour les matériaux, les produits et les systèmes touchant l’industrie de la construction.

Les évaluations produites par le CCMC sont le fruit d’un processus rigoureux de recherche et d’expertise à la fine pointe de la technologie tenant compte des exigences du Code national du bâtiment et des codes de chacune des provinces.

Un nouveau produit ou matériau qu’on trouve sur le marché a été testé et approuvé par le CCMC. C’est signe qu’il est fiable et qu’il répond aux exigences de l’industrie. Les résultats de la recherche sont disponibles pour consultation sur le site Internet du CNRC. 

Par exemple, si l’on désire s’assurer de la conformité d’un matériau pour un usage spécifique, il est possible de faire une vérification à l’adresse suivante : https://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/solutions/consultatifs/ccmc/evaluations.html

Les puisards doivent être protégés par un té sanitaire renversé OU un siphon à garde d’eau profonde. Dans les deux cas, le dispositif doit être muni d’un regard de nettoyage accessible.

Positionnée sur le dessus de la semelle la clé, ou l’adent, permet aux murs de fondation de résister aux poussées latérales des sols adjacents. Tracée à l’aide d’une pièce de 2 po x 4 po, elle est généralement positionnée en plein centre des semelles.

Toutefois, il est possible, pour des raisons particulières liées au type de sol, que les architectes ou les ingénieurs décalent l’emplacement de la clé. Il faut alors bien vérifier les plans et devis avant d’en faire l’exécution.

Même si la surface vitrée totale est identique (32 pi²), la fenêtre de 8 pi x 4 pi sera plus performante.

Vous aurez sans doute remarqué que la condensation dans un vitrage de fenêtre se produit habituellement au périmètre.

Cela s’explique par le fait que la partie la plus faible d’une fenêtre est au périmètre de celle-ci. C’est l’endroit dans la fenêtre ou est installé l’intercalaire, un cadre qui a pour principale fonction de séparer les deux vitres, qui sont scellées hermétiquement, pour produire une unité scellée (vitre thermos).

À 400 mm (environ 16 po). Le CCQ 2015, à l’article 9.29.2.1. c), exige de prévoir un revêtement mural imperméable remonté d’au moins 400 mm au-dessus d’une baignoire sans douche. Les carreaux de céramique habituellement utilisés dans ces situations figurent dans la liste des revêtements muraux imperméables décrits à l’article 9.29.2.2.

Il est de 760 mm (environ 30 po). La fenêtre mentionnée dans la question est considérée comme un moyen d’évacuation. Il faut donc prévoir, tel que mentionné à l’article 9.9.10.1.3) du CCQ 2015, un dégagement minimal de 760 mm à l’avant de la fenêtre.

De plus, le paragraphe 4 du même article mentionne que si le châssis de cette même fenêtre pivote vers le puits de lumière, le dégagement de 760 mm devra quand même être respecté pour ne pas nuire à l’évacuation d’une personne.

Note : Ces exigences ne s’appliquent pas si la suite (chambre) est protégée par des gicleurs.

Il est de 100 mm (4 pouces). Le CCQ 2015 exige, au deuxième paragraphe de l’article 9.27.3.3., que la membrane de revêtement intermédiaire soit appliquée pour que les joints se chevauchent d’au moins 100 mm (4 po).

Il est important de noter qu’il s’agit ici des membranes servant de pare-intempérie. Dans le cas où un panneau rigide serait utilisé comme pare-intempérie, les joints devraient être scellés étant donné l’impossibilité de les chevaucher.

Oui, elle doit être considérée comme une allège jointoyée même si l'allège ne comporte qu'un seul joint. Ainsi, un solin doit être installé tel qu’exigé à l’article 9.20.13.3. du CCQ 2015. L'APCHQ privilégie les allèges monoblocs qui ne requièrent aucun solin.

Aucune exigence n’est indiquée dans le CCQ 2015 concernant les clôtures ou tout autre aménagement paysager. Toutefois, il est recommandé d'avoir au moins une profondeur de 1,2 mètre tel que mentionné au tableau 9.12.2.2., qui traite de la profondeur minimale des fondations.

La valeur « U » indique le coefficient de transmission de chaleur. La chaleur se transmet du milieu le plus chaud vers le milieu le plus froid. La valeur U (appelée aussi « facteur U » ou « coefficient U ») indique la capacité d’une fenêtre à résister à ce transfert de chaleur.

Ainsi, plus la valeur « U » d’une fenêtre est élevée, moins bonne sera sa performance énergétique.

Non. L'article 9.16.2.1. du Code de construction du Québec exige que les dalles sur le sol soient mises en place sur une assise d'au moins 100 mm (4 po) en granulats grossiers, ne contenant pas plus de 10 % de matériaux traversant un tamis de 4 mm. En revanche, les dalles extérieures et les dalles de garage peuvent être coulées directement sur un remblai de sable.

À moins de 150 mm. L’article 9.15.4.6. du Code de construction du Québec 2015 exige que la fondation excède le sol d'au moins 150 mm (6 po).

Donc, si le dessous de la fenêtre est situé à moins de 150 mm (6 po) du sol fini, celle-ci devra être munie d’une margelle.

Selon l’article 9.35.2.1. du Code de construction du Québec, est considérée comme un garage toute enceinte recouverte d'un toit servant de remise ou d'abri à un ou plusieurs véhicules à moteur et qui est fermée par des murs, des portes et des fenêtres sur plus de 60 % de son périmètre.

Oui. L'article 9.8.3.3. du Code de construction du Québec indique que la hauteur verticale de toute volée d'escaliers doit être d'au plus 3,7 m (environ 145 5/8 po). Il s'agit d'une mesure verticale.

Non. Toutefois, l’article 9.23.2.3. du Code de construction du Québec indique que, si l’élément de bois qui repose sur du béton est en contact avec le sol ou avec du remblai et qu’il se trouve à moins de 150 mm au-dessus du niveau du sol, les éléments d’ossature en bois doivent avoir subi un traitement préventif par injection sous pression ou être isolés du bois par une membrane de polyéthylène d’au moins 0,05 mm ou par un matériau de couverture en rouleau de type S.

Non. La porte doit protéger les occupant·e·s du danger le plus probant. Or, les émanations de gaz toxique sont plus dangereuses que l'incendie dans ce cas.

Si une porte est installée entre le garage et le logement, cette dernière devra être munie d’une garniture étanche et d’un dispositif de fermeture automatique, et elle ne doit jamais donner sur une pièce où l’on dort (conforme à 9.10.13.15.).

Non. L'article 9.13.3.1. 1) b) du Code de construction du Québec exige une protection contre l'humidité sur les murs de la fondation seulement si le sol intérieur est en contrebas du sol extérieur. Or, dans le cas d'un garage, l'intérieur étant rempli, l'imperméabilisation n'est pas requise.

En revanche, le mur de fondation mitoyen entre le sous-sol et le garage doit être protégé contre l'humidité.

Le nombre de degrés-jours sous 18 est l’addition du nombre de degrés sous les 18 °C sur une période d’une année, pour un endroit donné.

Par exemple, prenons la ville de Montréal. Une température moyenne est établie pour chaque journée d’une année. Calculons l’écart chaque jour entre la température moyenne et 18 °C, mais seulement quand la température moyenne est sous 18 °C . Ensuite, additionnons toutes les réponses. Le résultat sera le nombre de degrés-jours sous 18 pour Montréal. Le Code de construction, dans le tableau C-2 de l’annexe C, utilise une moyenne sur 25 ans comme valeur. Plusieurs villes du Québec sont répertoriées dans ce tableau.

Cette valeur aura une incidence sur certaines exigences du Code de construction, dont la valeur isolante exigée dans une construction résidentielle.

Non. L'article 9.35.41. 1) mentionne qu'aucun revêtement mural intérieur n'est exigé pour les garages ou les abris d'auto. Toutefois, on doit assurer une bonne étanchéité contre les vapeurs d'essence et les gaz d'échappement. Également, s'il y a présence de mousses plastiques, celles-ci doivent obligatoirement être protégées par un matériau de finition ou une barrière thermique.

Non. Bien que le Code de construction n’exige pas l’installation d’une gouttière afin d’éloigner l’eau de pluie des fondations, il n’en demeure pas moins que cela reste une bonne pratique.

Oui, c’est obligatoire. L'article 9.7.2.1. 2) du code de construction indique que l'un ou l'autre est obligatoire pour une porte d'entrée principale d’un logement, afin d'identifier une personne sans devoir ouvrir la porte.

Il est de 10 %. Le Code de construction du Québec mentionne à l’article 9.32.3.5.2) : « Un ventilateur d’alimentation d’air extérieur doit être installé et avoir une capacité nominale correspondant a +/- 10 % de la capacité d’extraction réelle en régime normal du ventilateur extracteur installé pour répondre aux exigences relatives au ventilateur principal ».

En résumé, le volume d’air extrait d’un bâtiment par un ventilateur doit être pratiquement équivalent au volume d’air inséré dans ce même bâtiment.

Il est donc important de calibrer les installations de ventilation mécanique avant la livraison d’une maison.

Elle doit être appliquée sur la face externe du verre intérieur. Pour un vitrage double, comme il y a quatre faces, la pellicule à faible émissivité doit être appliquée sur la troisième face à partir de l’extérieur de la fenêtre.

La pellicule à faible émissivité (Low-E) est utilisée afin de réfléchir les ondes longues (infrarouge) vers l’intérieur ou l’extérieur de la résidence.

Oui, mais en prenant certaines précautions. Selon le paragraphe 1 de l'article 9.30.3.2. du Code de construction du Québec (CCQ) 2015, on peut installer les lames de bois franc parallèlement à la structure seulement si une couche de pose a été installée au préalable. Dans le cas contraire, on doit les installer perpendiculairement à la structure. Il faut également se référer aux exigences du manufacturier qui peuvent être plus sévères que celles du Code.

Non. Tout comme les autres exigences de la section 3.8. « Accessibilité », sont exemptés les maisons (y compris les maisons jumelées, les duplex et les maisons en rangée), les bâtiments d’habitation de trois étages dont la différence en hauteur, entre le niveau du plancher de l’entrée du bâtiment et le plancher de chaque logement, est supérieure à 600 mm ainsi que les immeubles de logements d’au plus deux étages en hauteur de bâtiment ou d’au plus huit logements.

**Certaines municipalités intègrent dans leur réglementation le règlement sur l’accessibilité à l’intérieur des logements.

Les deux permettent de réduire notre consommation d’eau, mais ne sont pas destinées aux mêmes usages. 

L’eau de pluie est récupérée pour des usages ne nécessitant pas de traitement de filtration, comme l’arrosage, l’entretien du jardin et le lavage de la voiture. Les eaux grises sont les eaux usées provenant du bain, de la douche et de la laveuse, pouvant être récupérées, désinfectées et filtrées pour les toilettes.

Non. Une mezzanine n’est pas considérée comme un étage si :

  • l’aire cumulée des mezzanines non superposées ne dépasse pas 10 % de l’aire de plancher du bâtiment (9.10.4.1. 1))

OU

  • si l’aire cumulée des mezzanines non superposées ne dépasse pas 40 % de l’aire sans cloisons de la pièce dans laquelle elles sont situées, ET l’espace au-dessus de la mezzanine est utilisé comme aire non divisée par des cloisons, ou des murs, d’une hauteur supérieure à 1 070 mm (42 po) au-dessus du plancher (9.10.4.1. 2)).

En résumé, une mezzanine n’est pas un étage et elle n’entre pas dans le calcul du nombre d’étages d’un bâtiment.

Non. Le béton est le matériau fabriqué à partir d'un mélange de plusieurs constituants : eau, sable, pierre et ciment. Le ciment est donc un constituant du béton.

Le ciment est une poudre très fine créée à partir de calcaire calciné contenant principalement du calcium et du silicone. Cette poudre est utilisée comme agent liant dans la fabrication du béton.

Le béton est quant à lui un mélange hétérogène de ciment, de sable, de pierre et d’eau. Les agrégats, c’est-à-dire le sable et la pierre, donnent au béton sa masse, tandis que l’eau active le ciment, qui unit le tout. L’équilibrage des différents ingrédients permet d’obtenir différents types de béton.

Ça dépend! L’article 9.8.8.1. a) du Code de construction indique que des garde-corps sont obligatoires lorsqu’un balcon (terrasse ou véranda) est situé à plus de 600 mm (24 po) du sol.

L’article 9.8.8.3. 1) exige que tous les garde-corps soient d’une hauteur de 1070 mm (42 po). Toutefois, des exceptions s’appliquent pour les garde-corps des balcons qui ne desservent qu’un seul logement ou pour les balcons d’une maison qui comporte un logement accessoire. Dans ces cas, il est permis que le garde-corps ait 900 mm (36 po) de hauteur si l’aire piétonnière adjacente est située à 1 800 mm (5 pi 11 po) au-dessus du sol fini. À plus de 1 800 mm (5 pi 11 po), le garde-corps doit être d’une hauteur de 1070 mm (42 po). 

La main courante désigne généralement l’appui continu qui guide l’utilisateur ou l’utilisatrice le long d’un mur d’escalier et de ses paliers, alors que le garde-corps* est une barrière construite en bordure de surfaces surélevées (balcons, mezzanines, escaliers) pour empêcher les personnes de tomber.

*Notez qu’un garde-corps pourra remplir la fonction de main courante à l’occasion.

Définition tirée du glossaire des termes de l’habitation :

La main courante est une pièce d’appui horizontale. Main-courante et garde-corps ou en pente (dans le cas d’une rampe ou d’un escalier) située au haut ou sur le côté d’un garde-corps, d’un mur ou d’une balustrade pour que la main d’une personne puisse s’y tenir afin de prévenir les chutes.

Le garde-corps est une barrière de protection placée autour d’une ouverture dans un plancher ou sur les côtés ouverts d’un escalier, d’une rampe d’accès, d’un palier, d’un balcon, d’une mezzanine, d’une galerie ou d’un passage piéton surélevé ou à tout autre endroit afin de prévenir une chute dans le vide, ou encore l’entrée par mégarde dans une zone dangereuse.

Oui. Un solarium étant chauffé, il fait partie intégrante du bâtiment, même s’il correspond à un ajout. Les exigences du code en vigueur lors de sa construction s’appliquent donc, dont la partie 11 sur l’efficacité énergétique. Toutefois, si l’agrandissement ou le solarium fait 10 m2 ou moins, le paragraphe 3 de l’article 11.2.2.4. permet de l’exempter des exigences portant sur le pourcentage d’ouvertures permis.  

Précision

Une véranda n’est pas un solarium, mais un ajout non conçu pour être habité à l’année. Elle correspond à une galerie ou à un balcon fermé sur trois côtés par une fenestration et est adossée à un mur extérieur. N’étant ni chauffée ni isolée, elle ne fait donc pas partie intégrante du bâtiment. C’est pourquoi elle n’est pas assujettie au Code de construction.

Il s’agit d’un principe de design qui consiste à concevoir au bénéfice du plus grand nombre. Il vise à offrir des environnements, des produits et des services utilisables par tous les gens, en nécessitant le moins possible d’adaptation ou de conception particulière. Une majorité de scénarios d’usagers et d’usagères sont donc intégrés dès la conception d’un projet pour maximiser l’usage de ce dernier par tous et toutes, sans dévaloriser certains usagers ou usagères aux prises avec un handicap.

C’est une certification mondiale de construction qui se base exclusivement sur la santé et le bien-être des occupant·e·s. Elle prend en compte sept critères : l’air, l’eau, la lumière, le confort, l’alimentation ainsi que le bien-être physique et mental des occupants. Bien que cette certification ne soit pas disponible dans le secteur résidentiel, plusieurs autres certifications s’en inspirent afin d’offrir un environnement sain.

Il s’agit de l’indice de transmission du son. Il mesure la capacité d’insonorisation d’un mur, soit la perte de transmission moyenne des bruits aériens à travers un assemblage. Plus l’ITS est élevé, meilleure est l’isolation acoustique.

Les articles 9.11.1.1. 1) et 9.11.1.1. 3) exigent un ITS d’au moins 50 entre les logements contigus et de 55 entre un logement et une gaine d’ascenseur, un monte-charge ou un vide-ordures.

Désolidariser les jonctions mur-plafond, maximiser l’étanchéité à l’air ou encore ajouter un deuxième panneau de gypse avec barre résiliente peuvent contribuer à optimiser l’insonorisation d’une construction.

C’est un appareil servant à mesurer l’humidité relative présente dans l’air à l’intérieur d’une pièce d’un bâtiment. Le taux d’humidité relative fluctue d’une saison à l’autre, car il varie selon les changements de températures. Lorsque la température baisse, le taux d’humidité augmente, et vice-versa. L’hygromètre nous permet de connaître le taux d’humidité relative de l’air de nos maisons et d’ajuster la température en conséquence, pour assurer le confort et la santé des occupant·e·s.

Elle est problématique, malgré son aspect romantique. Une toiture bien ventilée ne devrait pas former de stalactites de glace, ce qu’on appelle communément une barrière de glace. Ces barrières se forment lorsque la neige fond et l’eau s’accumule dans la partie basse de la toiture, non chauffée, pour geler.

Malheureusement, cela signifie souvent que l’eau accumulée s’est aussi infiltrée sous le revêtement de toit. Une mauvaise isolation de l’entretoit causant des ponts thermiques, des fuites d’air ou tout simplement une accumulation importante de neige peuvent être la cause de ce phénomène.

Note : L’installation d’une membrane imperméable sous le revêtement de toiture, une meilleure isolation ou encore de nouvelles constructions ayant des pentes de toit plus élevées sont des pistes de solutions.

Lancé par l’AQMAT et l’APCHQ, ce programme pancanadien promeut l’utilisation de matériaux, d’outils et d’appareillages locaux lors de travaux de construction ou de rénovation. En plus du logo, le site Web ici-here.ca recense près d’une centaine de manufacturiers partenaires dans les pages d’un catalogue numérique de produits locaux.

Presque tous les revêtements de plancher permettent l’installation d’un plancher chauffant, sauf ceux en liège et en bois franc, qui sont sensibles aux variations de température. Les meilleurs types de revêtements de plancher sont la céramique, la pierre naturelle et la porcelaine, qui sont des conducteurs de chaleur naturels.

Et si vous souhaitez vous offrir un revêtement de plancher de bois, le bois d’ingénierie est une excellente option pour les planchers chauffants!

Ce sont des planches de cèdre ou de mélèze brûlées selon une méthode nipponne ancestrale nommée shou-sugi-ban. Le bois est calciné à l’aide d’un chalumeau de 3 à 10 minutes, créant une pellicule de bois noirci à la surface. La couche de carbone à la surface protège donc la planche contre les intempéries, les microorganismes et la putréfaction, en plus de donner une teinte impressionnante, variant du gris au noir ébène selon le temps de chauffe.

Ce bois peut être utilisé aussi bien comme revêtement extérieur que pour la finition intérieure ou la confection de meubles, et il possède une espérance de vie de 80 ans.

C’est un terme québécois qui désigne le phénomène de gonflement sur un mur de briques. Cette déformation que l’on retrouve principalement vers le haut du mur est souvent causée par les infiltrations au niveau des joints de mortier. Un ventre-de-bœuf doit rapidement être corrigé, car il peut entraîner de sérieux dommages, allant jusqu’à l’effondrement du mur.

Au maximum de 3 jours ouvrables après l’inspection. L’inspecteur ou l’inspectrice de GCR doit mentionner les non-conformités constatées à l’entrepreneur·e sur place, au moment de l’inspection, et faire parvenir son rapport d’inspection dans un délai maximal de trois jours ouvrables après l’inspection.

Un toit vert extensif possède un substrat d’une épaisseur de 6 po ou moins, est souvent non accessible, demande peu d’entretien et permet de cultiver de la végétation basse qui tolère bien la sécheresse. Il convient bien aux toits en pente en milieu résidentiel.

Le toit vert intensif possède un substrat de 12 po et plus. Il se prête à des usages variés, requiert une structure de toit et de bâtiment plus robuste et permet de cultiver une grande variété de plantes et végétaux. Sa charge supplémentaire est importante et elle doit être prise en considération lors de la conception.

À savoir : le Code de construction ne fait pas mention des toits verts. Or, puisqu’un toit vert fait partie intégrante du bâtiment, les mêmes exigences qu’un toit non végétalisé doivent être respectées. Notez cependant que la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a produit un guide de critères techniques propres aux toits verts.

Ce problème touche généralement les résidences alimentées par un puits privé (ex. : pointe, puits de surface, puits artésien). 

Une des premières choses à faire est de procéder à un test de qualité de l’eau pour s’assurer que l’odeur n’est pas le résultat de la présence de bactéries nuisibles.

Si la salubrité de l’eau est satisfaisante et que l’odeur est limitée à l’eau chaude, deux causes sont probables :

  • la présence de bactéries sulfatoréductrices
  • la présence de sulfure d’hydrogène

Que sont les bactéries sulfatoréductrices?

Ces bactéries se nourrissent du soufre contenu dans l’eau et transforment les sulfates naturels, contenus dans l’eau, en sulfure d’hydrogène. Les tests de qualité de l’eau ne permettent pas d’identifier ce type de bactéries.

Pour les éliminer, il suffit d’effectuer un traitement désinfectant du réservoir d’eau chaude avec de l’eau de javel, par exemple. Une fois cette opération terminée, l’odeur devrait avoir disparu. Attention, les bactéries sulfatoréductrices sont cycliques, elles pourraient donc revenir. Dans ce cas, vous devrez désinfecter de nouveau.

Et le sulfure d’hydrogène?

Dans certaines circonstances, l’anode du chauffe-eau, qui est normalement constituée de magnésium, peut transformer les sulfates naturellement présents dans l’eau en sulfure d’hydrogène. Outre l’odeur d’œufs pourris, on note également comme symptôme le goût particulier de soufre ainsi que la particularité de tacher (noircir) les pièces chromées.

Pour réduire cette réaction, il suffit de remplacer l’anode de magnésium fournie par défaut par les fabricants de chauffe-eau par une anode en aluminium (coût approximatif : 50 $). L’aluminium a l’avantage d’avoir moins d’impact sur les sulfates naturellement présents dans l’eau. Il limite donc la création de sulfure d’hydrogène.

4 pi3 de vapeur d'eau. Il faut donc faire attention aux constructions qui sont chauffées temporairement au gaz propane lors de la saison froide. On doit également s'assurer d'évacuer cette humidité des constructions avant certaines étapes de construction, telles que l'isolation des murs et l'installation des revêtements de plancher.

La longueur maximale d’un conduit d’évacuation de sécheuse doit être de 7 620 mm (25 pi) depuis l’emplacement de la sécheuse jusqu’à la terminaison murale ou celle du toit. La longueur maximale du conduit d’évacuation devra être réduite de 762 mm (2 pi 6 po) chaque fois qu’il y a un coude de 45 degrés et de 1 524 mm (5 pi) chaque fois qu’il y a un coude de 90 degrés.

4 %, mais cette valeur descendra à 2 % si la largeur des lattes de finition qui seront installées est de 3 po ou plus.

Il est donc important de mesurer le taux d’humidité autant dans le support de plancher que dans les lattes qui seront installées.

Source : National Wood Flooring Association, « Installation Guidelines »

Non. Le CCQ 2015 indique que les conduits d'extraction ne doivent pas déboucher sur des espaces fermés, chauffés ou non.

Il n'est donc pas interdit d'installer la sortie d'un extracteur dans un débord de toit, mais une bonne pratique consisterait à installer des soffites fermés sur une distance de 24 po autour de la sortie afin de réduire au minimum les refoulements d'air chaud et humide et, du même coup, éliminer les risques de condensation à l'intérieur du vide sous toit.

Le « R total » représente la résistance thermique totale d'un ensemble, comprenant l'isolation, le revêtement intermédiaire, les matériaux de finition, les films d'air et autres, sans tenir compte des éléments de charpente (ponts thermiques).

Le « R effectif » représente la résistance thermique d’une paroi, égale à la moyenne pondérée des valeurs de résistance thermique totale (RSIT) de chacune des surfaces de la paroi ayant une résistance thermique totale (RSIT) distincte. Le « R effectif » tient compte de l’impact des ponts thermiques.

Oui. Toutefois, cette exigence n'est pas obligatoire si l'escalier compte moins de quatre contremarches ou que l'escalier ne dessert qu'un seul logement et qu'il mène à un sous-sol sans espace aménagé, ne donnant pas sur l'extérieur ou sur un garage incorporé. Dans de tels cas, il est permis d'avoir un seul interrupteur situé en haut de l'escalier.

50 pascals (Pa). Lors d’un test, un puissant ventilateur est installé à la place d’une porte extérieure. Ce dernier expulse l’air intérieur du bâtiment à l’extérieur jusqu’à ce qu’une différence de pression égale à 50 Pa s’exerce sur l’enveloppe du bâtiment. Lors de cette opération, tous les points faibles du système d’étanchéité à l’air permettent à l’air extérieur de pénétrer dans le bâtiment. Le technicien calcule alors la quantité d’air qui a pénétré dans le bâtiment.

Le résultat s’exprime en changement d’air à l’heure (CAH), c’est-à-dire la fréquence à laquelle le volume d’air, équivalent à celui que contient le bâtiment, est passé à travers l’enveloppe en une heure lorsqu’il y a une différence de 50 Pa.

Plus le chiffre est bas, meilleure est la performance du système d’étanchéité à l’air.

Plus le chiffre est haut, plus faible est la performance du système d’étanchéité à l’air.

Lorsque les exigences du Code de construction diffèrent de celles du manufacturier, les plus restrictives s’appliquent (les plus sévères).

Non. Les exigences en cette matière varient d’une municipalité à l’autre, et chacune établit les siennes. Évidemment, lorsqu’il est impossible de fournir une pente suffisante pour drainer les eaux captées, l’installation d’une pompe et d’un bassin devient nécessaire. Cependant, dans le cas où il serait possible d’évacuer les eaux captées par gravité, un système sans fosse intérieure peut s’avérer tout à fait fonctionnel.

Il n’y en a pas! Sachez que vous pouvez commander un béton très fluide qui sera tout à fait acceptable. De manière générale, l'affaissement commandé est d'environ 80 mm (3 ¼ po), mais il ne s'agit que d'une tradition. Il est possible de commander un béton plus fluide (par exemple 150 mm ou 6 po) sans affecter la performance du mélange. Toutefois, il faut limiter l’ajout d’eau en chantier de manière à ne pas dépasser l'affaissement commandé de plus de 30 mm (1 1/8 po).

L'affaissement commandé est toujours inscrit sur le bordereau de livraison.

La pression générée par la chaleur en s'élevant vers la partie supérieure de la résidence peut s'exfiltrer par la trappe d'accès et causer de la condensation à l'intérieur du comble. Une attention doit être portée à l'étanchéité de la trappe d’accès ainsi qu'à l'isolation de son pourtour. 

À moins d’indication contraire du maître d’ouvrage, les joints de ruptures devraient être espacés d’au plus 4,5 mètres. Les joints de ruptures peuvent être obtenus par sciage, façonnage à la main ou par l’insertion de baguette en surface de la dalle.

Le point de rosée (dew point) est la température à laquelle une masse d’air condensera selon le taux d’humidité qu’elle contient à une température donnée. Ce phénomène, scientifiquement prévisible, peut être établi à l’aide du diagramme psychrométrique. À titre d’exemple, une masse d’air contenant 50 % d’humidité à 20 °C sera appelée à former de la condensation au contact d’une surface à une température inférieure à 10 °C.

Oui. La lisse d'un mur peut être en saillie par rapport à son support. Toutefois, la saillie ne doit pas être supérieure au tiers de la largeur de la lisse (CCQ 2015, article 9.23.11.2. 2). Par exemple, une lisse basse en 2 po x 6 po ne doit pas former une saillie de plus de 1 7/8 po par rapport à son support.

Selon le CCQ 2015, une baie non protégée est une ouverture qui ne comporte pas de degré de résistance au feu dans un mur extérieur (ex. : portes et fenêtres).

En ce qui concerne la façade de rayonnement, lorsqu’un bâtiment est exposé à un autre, le pourcentage de baie non protégée peut être limité en fonction de la distance séparant ces bâtiments ou la distance entre les lignes de lot.

Notez que, selon le Code, aucune ouverture non protégée ne sera autorisée si le bâtiment que vous construisez est à moins de 1,2 mètre de la ligne de lot.

Une heure. Vous devrez utiliser du superplastifiant pour ajuster l’affaissement à la suite de ce délai ou pour excéder l’affaissement prescrit.

Oui. Tout agrandissement effectué sur un bâtiment d’habitation d’au plus trois étages et dont l’aire de bâtiment totalise au plus 600 m2, doit respecter les exigences de la partie 11 en matière d’efficacité énergétique.

Toutefois, le pourcentage d’ouverture exigé n’est pas requis pour un agrandissement de moins de 10 m2 et l’installation d’un ventilateur récupérateur de chaleur (VRC) est exigée seulement si l’agrandissement totalise plus de 50 % de la superficie initiale de la résidence.

Avec la section isolée. La réponse se trouve dans la définition du mot comble, comme on peut la lire dans le CCQ 2015 : « Comble ou vide sous toit (attic or roof space) : partie d’un bâtiment limitée par le plafond du dernier étage et le toit, ou par un mur bas et un toit incliné ».

Le volume d’un comble est donc calculé à partir du plafond du dernier étage et comprend la surface isolée.

Le volume du comble doit être connu pour savoir si une trappe d’accès est obligatoire.

Oui. Dès que l’entrepreneur·e installe des matériaux, des appareils ou des équipements de plomberie, la responsabilité de leur bon fonctionnement et des garanties qui s'y rattachent lui incombe. Il est donc obligatoire de vérifier si les produits installés sont certifiés ou approuvés par un organisme accrédité.

Non. Le moyen d'évacuation pourrait aussi être une porte extérieure. L'article 9.9.10.1. du CCQ 2015 mentionne au paragraphe 1) : Sauf si la suite est protégée par des gicleurs, chaque chambre combinée doit avoir au moins une fenêtre extérieure ou une porte extérieure qui s'ouvre de l'intérieur sans clé, sans outil, sans connaissances spéciales et sans qu'il ne soit nécessaire d'enlever un châssis de fenêtre ou des pièces de quincaillerie.

Oui. Lorsqu’elles sont applicables, les exigences du CCQ 2015 constituent un minimum requis. Toutefois, si la couverture s’est bien comportée au fil des ans et que la raison du remplacement n’est le résultat que d’un vieillissement normal (fin de vie utile), nous recommandons de ne pas modifier le type de ventilation en place.

Plus précisément, si le toit était ventilé par évaporation (combinaison soffite, louvres de pignon et/ou ventilateurs plats), il vaut mieux ne pas changer une recette gagnante.

Pour plus de détails, consultez le document sur la [LIEN](ventilation du vide sous-toit) de l'APCHQ .

Oui. Il est recommandé de toujours procéder à l'installation préparatoire à la captation du radon dès qu'un plancher est en contact avec le sol. Bien que le radon soit un gaz lourd, il pourrait tout de même s'infiltrer dans l'habitation sous l'action des ventilateurs extracteurs, par les puisards, drains de sol, etc.

Ça dépend! Tout d’abord, il faut savoir que le Code de construction permet aussi bien l’utilisation de crampes que de clous pour l’installation de revêtements extérieurs (9.27.5.4.). Toutefois, il faut se référer aux directives d’installation des manufacturiers. Certains acceptent autant les crampes que les clous, d’autres seulement les clous, alors que d’autres enfin ne spécifient que les crampes.

Par exemple, notons que pour les revêtements en bardage de vinyle, l’utilisation de crampes ou de clous est généralement acceptée par les fabricants de revêtement.

Pour ce qui est des revêtements en bois massif, plusieurs manufacturiers (ceux qui se réfèrent au Guide des meilleures pratiques d’installation du revêtement extérieur en bois massif - CECO-12885) acceptent, pour les fixations dissimulées, aussi bien les crampes que les clous.

D’autres manufacturiers de revêtements en bois massif interdisent l’utilisation de clous et ne permettent que l’utilisation de crampes.

Bref, avant de commencer l’installation de vos revêtements extérieurs, prenez deux minutes pour valider le type de fixation requis en consultant le guide d’installation inclus dans chaque boîte.

Oui, mais pas n’importe comment! Pour des raisons de sécurité, le bois d’œuvre utilisé pour la construction de bâtiments doit être classifié selon les normes NLGA.

En effet, les capacités structurales d’une pièce de bois dépendent de certaines caractéristiques qui doivent être évaluées, la présence et la quantité de caries, la déviation du grain de bois, les fentes et les nœuds, entre autres

Les solives, les chevrons, les fermes, les poutres, les planches et les colombages doivent donc porter une estampille NLGA.

Vous devez communiquer avec le Conseil de l’industrie forestière du Québec, au 418 657-7916, poste 415, afin d’obtenir les services d’un classificateur de bois (des frais s’appliquent).

Afin d’éviter des problèmes potentiels de condensation, de surchauffe et d’usure prématurée du revêtement de toiture, il est primordial de bien ventiler le comble.

La mise en place d'un système de drainage au périmètre des fondations constitue la meilleure façon d’éliminer les problèmes d’humidité au sous-sol.

Oui. Si le seuil de l’ouverture est de niveau, des contreplaqués pourront être utilisés en tant que cales. Cependant, ceux-ci devront être traités à l’aide d’une protection contre l’eau.

Oui. La partie 11 n’a pas d’exigence spécifique relative à l’effet de convection, compte tenu de la profondeur des lames d’air créée par les cavités de drainage définies géométriquement (CDDG). Cette partie a fait son apparition dans le Code de construction du Québec  (CCQ) 2015.

Les CGGD présentent des cavités de 10 mm de profondeur. Aussi est-il acceptable de considérer le matériau isolant, sur lequel sont incorporées ses cavités, conforme pour la couverture des ponts thermiques exigé dans la partie 11. Cet isolant peut également être pris en compte dans le calcul de la résistance thermique de l’ensemble de construction.

Toutefois, il faut faire attention. Dans le cas où le système proposé serait composé de cavités plus profondes, il faudrait procéder à un calcul pour déterminer la superficie des ouvertures permettant les échanges d’air par mètre de façade pour déterminer si la lame d’air doit être considérée comme ventilée ou non.

En vigueur depuis le 27 juin 2020, le Chapitre I.1 Efficacité énergétique des bâtiments, publié par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) détaille mieux la façon de calculer le tout lorsque la lame d’air est plus importante.

Non, mais le mur (et/ou le plafond) séparant le garage d’une résidence unifamiliale doit être muni d’un système d’étanchéité à l’air. 

S’il y a une porte dans ce mur, elle devra être munie de garnitures d’étanchéité et d’un système de fermeture automatique (tel un cylindre ou des pentures à ressort).

Attention! La réglementation municipale peut exiger que le garage soit séparé de la maison par une séparation coupe-feu.

Les manufacturiers de matériaux ont avantage à faire reconnaître les propriétés de leurs produits afin de démontrer leur utilité dans les assemblages de construction.

Toutefois, il faut rappeler que :

  • les évaluations de produits par les laboratoires d’essais se font dans des conditions spécifiques et qu’une installation qui ne respecterait pas les paramètres des tests ne sera pas considérée comme possédant les propriétés de résistance thermique (valeur R) du test homologué.

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